Le Marbré-de-vert affectionne divers types de milieux ouverts secs à mésophiles comme les pelouses sableuses ou les friches, mais également les cultures et landes sableuses à Corynéphores ainsi que les gravières, talus et plages.

Le vol du papillon est vif et proche du sol comme E. crameri. Les œufs sont pondus sur les feuilles et inflorescences de diverses Résédacées et Brassicacées dont se nourrissent les chenilles. L’espèce hiverne ensuite au stade chrysalide.

Le papillon présente généralement de 2 à 4 générations d’adultes selon la latitude s’étalant de mars à octobre dans le Midi.

Les individus de cette espèce sont dotés d’une forte capacité migratoire qui leur permet de coloniser temporairement des territoires situés en dehors de leur aire d’hivernage où survivent leurs chrysalides. Les adultes émergeant au printemps ou en début d’été dans le Midi, migrent ainsi vers le nord jusqu’en Angleterre bien que ces épisodes se raréfient fortement.

La distinction entre ce papillon et la femelle de l’Aurore (Anthocharis cardamines) peut sembler compliquée entre les mois de mars et avril tout comme avec la Piéride des Biscutelles (Euchloe crameri) sur l’ensemble de sa période de vol.

Le recto de ses ailes présente un fond blanc doté d’un point cellulaire noir n’atteignant pas la cote et marqué de nervures blanches (contrairement à Euchloe crameri). Son apex est également noir parsemé de taches blanches à l’instar d’E. crameri, mais comme ce dernier, elles ne sont pas concentrées en bordure de l’aile contrairement à A. cardamines.

Le Marbré-de-vert, comme son nom l’indique, possède le verso de ses ailes postérieures marbré de vert et maculé de taches blanches irrégulières plus ou moins allongées.