Melitaea didyma (Esper, 1778)

4.65 %
territoire maillé
4
mailles Lambert93 5 km
1.16 %
territoire maillé
5
mailles Lambert93 1 km
0.06 %
territoire maillé
TR Espèce très rare (basé sur maillage 5 km)

Nom français :

Mélitée orangée

Synonyme(s) :

Argynnis didyma (Esper, 1778)
Didymaeformia didyma (Esper, 1778)
Didymaeformia didyma alpina (Staudinger, 1861)
Didymaeformia didyma didyma (Esper, 1778)
Didymaeformia didyma meridionalis (Staudinger, 1870)
Melitaea didyma alpina Staudinger, 1861
Melitaea didyma didyma (Esper, 1778)
Melitaea didyma marsilia Fruhstorfer, 1917
Melitaea didyma meridionalis Staudinger, 1870
Melitaea didyma occidentalis Staudinger, 1861
Melitaea didyma seilemis Fruhstorfer, 1917
Melitaea meridionalis Staudinger, 1870
Melitaea occidentalis Staudinger, 1861
Papilio didyma Esper, 1778

Lien(s) :

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Dans un contexte bien ensoleillé et assez sec, la Mélitée orangée exploite d’autant de types d’habitats herbeux qu’elle consomme d’espèces de plantes différentes. Pourtant, le papillon est en régression en France, malgré son caractère généraliste. Les causes exactes sont peu connues mais, à l’instar de bien des rhopalocères, la dégradation de ses habitats face à l’intensification de l’agriculture et à la fermeture des milieux impactent certainement les populations.

Statuts
  • ZN
  • LRE
    LC
  • LRF
    LC
  • LRR
    NT
Phénologie (période d'activité)

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Carte de répartition nationale
logo INPN Avertissement : Les données mises à disposition reflètent l'état d'avancement des connaissances ou la disponibilité des inventaires. En aucun cas elles ne sauraient être considérées comme exhaustives.
Carte de répartition sur l'emprise

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Répartition communale - Melitaea didyma dans l'Indre-et-Loire Données saisies au 25/03/2023


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Choix de la carte



Légende


Observation en 2023
Dernière observation après 2010
Dernière observation entre 2000 et 2010
Dernière observation entre 1980 et 2000
Dernière observation entre 1950 et 1980
Dernière observation avant 1950

Carte Lépinet


Cartographie - Melitaea didyma (uniquement pour les observations à diffusion précise)


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Statuts - Melitaea didyma


Melitaea didyma - Nombre d'observations par décade Données saisies au 25/03/2023 (Observé vivant)


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-

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Prospection

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Plante(s) liée(s)


Répartition

C’est une espèce de répartition paléarctique, largement distribuée en Europe et dont les populations les plus abondantes sont recensées dans la région française de Provence-Alpes-Côte-d’Azur. En effet, elle se fait rare dans le tiers nord du pays et occupe surtout sa moitié méridionale. On lui connaît trois sous-espèces en France : Melitaea didyma occidentalis habite la région méditerranéenne, M. didyma meridionalis se plaît dans les Alpes et la sous-espèce nominale est répandue partout ailleurs.

La Mélitée orangée décline dans le bassin parisien depuis le XIXème siècle, ayant d’ailleurs disparu du Loiret. Elle est rare dans le Loir-et-Cher mais le secteur à la confluence de la Sauldre et du Cher est encore propice à l’espèce. Elle est en revanche assez commune en Indre, dans la Brenne et le Boischaut Sud. Enfin, depuis sa redécouverte dans le Cher en 2012, de nombreuses données ont été répertoriées dans le Boischaut-Marche. Les populations du sud de la région Centre-Val de Loire forment alors le dernier bastion du bassin parisien, constituant un fort enjeu de conservation.

Elle est rare en Indre-et-Loire et n’a pas été retrouvée dans les Puys du Chinonais depuis les années 1970. Le Maine-et-Loire voisin en connaît de belles populations, peut-être foyer de dispersion à l’origine des observations faites ces cinq dernières années à l’ouest du département. Il est ainsi possible de découvrir de nouvelles stations sur le plateau du Richelais. En outre, la proximité des données recensées en Indre suggère également de prêter attention aux mélitées observées dans la pointe sud de notre département. Dans ces secteurs et dans les habitats favorables, les balades nocturnes peuvent aussi se prêter à l’inspection des plantes-hôtes puisque les chenilles s’y perchent au sommet la nuit venue.

Biologie - écologie

Les milieux ouverts, méso- à xérothermophiles correspondent aux habitats de prédilection de la Mélitée orangée. Prairies maigres, pelouses calcaires, landes rocailleuses, friches, lisières bien exposées… le choix est varié pour une espèce à la valence écologique aussi large que la diversité de plantes-hôtes comestibles pour ses chenilles. Les mâles sont patrouilleurs mais les deux adultes sont floricoles et apprécient entre autres les Astéracées, les Œillets de couleur rouge ou encore les Thyms.

L’espèce hiverne au stade larvaire, la chenille s’abritant dans les capsules de diverses herbacées ou en petit groupe dans la litière. Les larves de la Mélitée orangée ont la particularité d’exercer une croissance différenciée, les faisant entrer en nymphose à différentes époques de l’année. Certaines se métamorphosent au printemps et d’autres en été. De cette façon, les émergences s’échelonnent et on remarque alors une phénologie bivoltine. La première période de vol débute en mai et s’achève en juin, avec un pic d’émergences de mi-mai à début juin. La seconde intervient de juillet à août, le maximum d’imagos observés se situant entre fin juillet et mi-août. 

Détermination

Les Mélitées ne sont pas évidentes à distinguer de prime abord, mais l’examen de la face interne de leurs ailes permet le plus souvent de les identifier. De taille moyenne, la Mélitée orangée (Melitaea didyma) ressemble notamment à la Mélitée du Plantain (Melitaea cinxia) et à la Mélitée des Centaurées (Melitaea phoebe). Toutes trois comptent quatre points noirs à la base de l’aile postérieure. Sur fond blanc crème, l’aile postérieure de M. didyma présente deux séries de traits noirs interrompus ainsi que deux bandes orange vif quasiment continues. M. cinxia possèdent plutôt des taches rondes orangées mais discrètes et ornées de points noirs. Les marques noires de M. phoebe sont fines et jointives aussi bien sur la série submarginale que marginale, et possède des taches rondes orange vif marquées et isolées.

Bibliographie