Le Mercure dépend des pelouses sèches sablo-calcaires ou rocheuses et peut être localement abondant. Si la période de vol peut s’étendre de juillet à septembre, l’effectif maximal d’imagos est atteint en août voire à partir de la deuxième moitié d’août. Certains individus se découvrent au moment de leur décollage depuis un espace écorché ou sorti d’entre les touffes d’herbe où ils se tenaient camouflés ailes fermées. D’autres profitent des pelouses maigres où ils apprécient les fleurs nectarifères, telles que les asteracées.

Après l’accouplement, la femelle pond lestement ses œufs en vol, les laissant tomber au hasard de la végétation. A la chenille de rejoindre une poacée, famille comportant les plantes nourricières chez la plupart des Satyrinés. Elle entamera l’hivernation, réfugiée dans une touffe et légèrement enterrée.

Le Mercure, l’Agreste (Hipparchia semele) et le Faune (H. statilinus) partagent localement les mêmes exigences écologiques et peuvent être confondus par leurs similitudes morphologiques. Le Mercure se distingue aisément par la régularité de la bande postdiscale blanche sous l’aile postérieure.