L’Hespérie des potentilles, comme l’Hespérie de la mauve (Pyrgus malvae) avec laquelle elle peut être confondue, se reproduit dans des milieux variés (pelouses, prairies, clairières et lisières) et pond sur des potentilles. Pourtant différentes pratiques mettent à mal la survie de cette hespérie à l’échelle nationale. Il peut s’agir par exemple du boisement des milieux ou de l’enrichissement de sols qui entraînent la disparition de ses plantes-hôtes et un appauvrissement de la diversité floristique. Cette espèce vole en deux générations : la première de mai à juin et une la deuxième de juillet à septembre.
Chargement des informations...
Chargement des informations...
Chargement de la carte...
Chargement de la liste...
Il s’agit d’une espèce de distribution ouest-paléarctique,
largement répartie en Europe jusqu’au sud de la Scandinavie. On trouve en
France la sous-espèce nominale un peu partout. Elle affiche une présence
marquée dans le Massif central, la région PACA, le Jura et le centre-ouest du
pays. Plutôt courante dans la moitié sud du pays, elle se fait rare dans
l’ouest et la partie nord. Elle y est présente de façon localisée quand elle
n’a pas quasiment disparu. On observe toutefois une augmentation parmi les
populations orientales.
L’espèce est encore relevée abondamment dans le sud du
Centre-Val-de-Loire. Si le Cher et l’Indre forment le bastion régional, sa
présence est sporadique dans les autres départements.
L’Hespérie des Potentilles fait preuve d'une relative
plasticité écologique en ce qui concerne ses habitats d’accueil. Elle tolère en
effet d’un vaste gradient d’hygrométrie et d’acidité. L’hespérie occupe
pelouses sèches, prairies maigres, friches, clairières et lisières de chênaies…
à la condition que sa plante-hôte soit présente en quantité, de même qu’une
variété de fleurs nectarifères (nécessaire à l’alimentation des imagos).
Dans notre région, on observe deux générations durant la
saison de reproduction. La première apparaît de mai à juin. La seconde, plus
abondante, de fin juillet à septembre, voire octobre.
Les imagos sont floricoles mais les mâles ont leurs
habitudes quotidiennes. Ceux-ci patrouillent à la recherche de femelles le
matin et se perchent pour surveiller leur territoire l’après-midi.