Polychrysia moneta (Fabricius, 1787)

Polychrysia moneta (Fabricius, 1787)


territoire maillé

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TR Espèce très rare (basé sur maillage 5 km)

Nom français :

Plusie monnoie

Lien(s) :

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lepinet Natureocentre

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La Plusie monnoie est une relique qui a trouvé refuge en Indre-et-Loire près des Aconit napel dont la chenille s’alimente au printemps. Sa présence est, entre autres, identifiable par la présence d’un cocon jaune placé sous une feuille d’Aconit napel, dans lequel se trouve la chrysalide. Les adultes, actifs la nuit, se rencontrent de mi-juin à mi-aout.

Statuts
  • znieff
  • Region CR
Phénologie (période d'activité)
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Carte de répartition
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Répartition communale - Polychrysia moneta dans l'Indre-et-Loire Données saisies au 20/04/2024


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Choix de la carte


Légende


Observation en 2024
Dernière observation après 2010
Dernière observation entre 2000 et 2010
Dernière observation entre 1980 et 2000
Dernière observation entre 1950 et 1980
Dernière observation avant 1950

Carte Artemisiae


Cartographie - Polychrysia moneta (uniquement pour les observations à diffusion précise)


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Statuts - Polychrysia moneta


Polychrysia moneta - Nombre d'observations par décade Données saisies au 20/04/2024 (Observé vivant)


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Liste des observateurs

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Informations diverses


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Prospection

Photos de Polychrysia moneta


Plante(s) liée(s)


Répartition

L’aire de répartition de Polychrysia moneta s’étend du nord de l’Europe au nord de la péninsule ibérique jusqu’à l’ouest de la Russie en remontant jusque dans l’extrême Nord. L’espèce se raréfie dans le sud de l’Europe et l’on observe une expansion de son aire de répartition vers le nord, notamment vers la Grande-Bretagne.

En France, sa présence est en forte régression, on la trouve actuellement presque uniquement dans les massifs montagneux (Massif central, Pyrénées, Alpes). P. moneta est le vestige de populations autrefois plus répandues dans les plaines septentrionales. Il persiste donc encore quelques stations refuges comme en Normandie et en Centre-Val de Loire où l’espèce n’est connue que de l’Indre-et-Loire. Dans le département, elle n’est connue que dans les vallées du Changeon et de la Roumer.

Biologie - écologie

La plante-hôte de Polychrysia moneta en Indre-et-Loire est l’Aconitum napellus (ailleurs, également Delphinium, Aconitum et Trollius) dont se nourrit la chenille. Cette plante, à tendance hygrophile, se retrouve dans les milieux ouverts plutôt humides et froids en contexte forestier peu dense.

Les chenilles L1 éclosent durant l’été puis passent l’hiver au pied de leur plante-hôte. Elles sortent de nouveau au printemps ou l’on peut les rencontrer d’avril à juin sur les aconits. Pendant cette période, la chenille agglutine les fleurons du bourgeon terminal de l’aconit, ce qui permet de la repérer facilement. Puis la pupe se forme dans un cocon jaune placé sous une feuille de la plante-hôte. La nymphose dure une quinzaine de jours.

Les adultes, actifs la nuit, se rencontrent de mi-juin à mi-aout, mais certaines émergences peuvent être décalées et il est donc possible d’observer des individus jusqu’en septembre.

Bibliographie


Taxonomie - Polychrysia moneta [249134]


Espèces associées