Boloria euphrosyne (Linnaeus, 1758)

Boloria euphrosyne (Linnaeus, 1758)


territoire maillé

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TR Espèce très rare (basé sur maillage 5 km)

Nom français :

Grand collier argenté

Lien(s) :

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Le Grand Collier argenté, comme le Petit Collier argenté (Boloria selene) avec lequel il peut être confondu, affectionne les grands massifs forestiers. Il y côtoie les allées et lisières forestières ensoleillées le long desquelles il peut dénicher les Bugles rampants (Ajuga reptans) dont il raffole au stade adulte. Il y trouve également les Violettes qui lui serviront de support de ponte ainsi que de nourriture pour ses chenilles. Plus présent dans le Cher et l’Indre, le papillon semble plus localisé en Touraine.

Statuts
  • znieff
  • Europe LC
  • France LC
  • Region NT
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Phénologie (période d'activité)
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Carte de répartition
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Répartition communale - Boloria euphrosyne dans l'Indre-et-Loire Données saisies au 28/03/2024


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Choix de la carte


Légende


Observation en 2024
Dernière observation après 2010
Dernière observation entre 2000 et 2010
Dernière observation entre 1980 et 2000
Dernière observation entre 1950 et 1980
Dernière observation avant 1950

Carte Artemisiae


Cartographie - Boloria euphrosyne (uniquement pour les observations à diffusion précise)


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Statuts - Boloria euphrosyne


Boloria euphrosyne - Nombre d'observations par décade Données saisies au 28/03/2024 (Observé vivant)


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Liste des observateurs

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Informations diverses


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Type de contact

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Prospection

Photos de Boloria euphrosyne


Plante(s) liée(s)


Répartition

L’aire de répartition du Grand Collier argenté s’étend sur toute l’Eurasie tempérée de la Sibérie orientale à l’Irlande de manière localisée. L’espèce recouvre une grande partie du territoire français, mais a connu un fort déclin dans le nord et l’ouest du pays du fait de l’arrêt de la gestion forestière en taillis et la fauche précoce des talus qui a causé du tort aux Violettes dont sa chenille se nourrit par temps ensoleillé.

En région Centre-Val de Loire, l’espèce est plus largement présente dans le Cher et l’Indre, mais très localisée dans les autres départements.

En Indre-et-Loire, l’unique population connue semble se cantonner à la forêt de Loches. Des prospections dans les allées et lisières forestières ensoleillées du massif autour de la position connue du papillon permettraient de préciser sa répartition dans le département. En effet, les femelles de ce papillon pouvant se déplacer de plusieurs kilomètres, l’espèce possède une forte capacité de colonisation de nouveaux sites pour peu que la gestion forestière aux alentours soit adéquate.

Biologie - écologie

Le Grand Collier argenté est une espèce d’affinité forestière mésophile à thermophile. On le rencontre le long des allées et lisières forestières ensoleillées ainsi qu’au niveau des clairières et prairies humides des boisements calcaires.

Les adultes se rencontrent souvent en petits effectifs butinant sur les Bugles rampants (Ajuga reptans) ou autres fleurs bleues ou violettes. Les femelles pondent leurs œufs sur les tiges et feuilles des plantes-hôtes ou à proximité sur d’autres végétaux. Les chenilles passeront ensuite l’hiver en diapause.

Boloria euphrosyne est un papillon uni à bivoltin dont la première génération se croise, en plaine, de début avril à début juin et la seconde, facultative et moins abondante, vole plutôt entre juillet et août. 

Détermination

De mœurs semblables, tout comme de morphologie, à son « petit frère » le Petit Collier argenté (Boloria selene), le Grand Collier argenté s’en distingue par quelques détails. On peut également confondre l’espèce avec la Petite Violette (Boloria dia).

Au recto de ses ailes antérieures, le papillon présente une série de chevrons non soudés aux taches marginales contrairement à B. selene.

Concernant le verso de ses ailes postérieures, B. euphrosyne ne possède qu’une unique tache nacrée parmi sa bande discale beige alors que B. selene en est doté de plusieurs. De plus, il possède des chevrons rougeâtres (noirs chez B. selene) bordant ses taches blanches marginales. Ces deux papillons se distinguent ensuite de B. dia par leur point noir cellulaire souvent bordé de blanc alors qu’il est blanc bordé de noir chez la Petite Violette. Enfin, la teinte violacée du dessous de l’aile postérieure de B. dia la démarque des deux autres Boloria qui se colorent plutôt d’un brun ferrugineux.

Bibliographie


Taxonomie - Boloria euphrosyne [219815]


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