Le but de cette enquête est de faire progresser notre connaissance sur la répartition de ces deux espèces sur le département à travers la recherche des chenilles afin de mieux les prendre en compte dans les orientations de gestion.
Les chenilles de ces deux espèces vivent en communauté et tissent une toile facilement repérable sur laquelle elles aiment prendre le soleil. Ces toiles se retrouvent principalement dans les milieux semi-ouverts, sur les Prunelliers et Aubépines dont se nourrissent les chenilles.
La différenciation des chenilles est assez facile sauf pour le 1er stade souvent plus délicat
Chenille au dernier stade : Gauche : E. catax, Droite : E. lanestris. Chez lanestris, la ligne remonte sur chaque segment, formant des U blancs. Chez catax, la ligne ne remonte pas et est par endroit doublée.
Les premières chenilles sont observables dès l'apparition des premières feuilles. La période de recherche va de fin mars à début juin (fin mars à mi-mai pour E. catax, mi-avril à début juin pour E. lanestris). Elles sont à rechercher essentiellement sur l'Épine noire (Prunus spinosa) et l'Aubépine (Crataegus spp). Il faut les rechercher sur les pieds peu développés, souvent rabougris et à faible hauteur (rarement au-dessus de 2 mètres). Les toiles de E. lanestris sont en général sensiblement plus grosses et rondes que celles de catax.
D'autres espèces de papillons font également des toiles au printemps.
Plutôt que de noter le nombre de chenilles observées (sauf si les chenilles ne sont pas sur une toile), noter plutôt le nombre de toiles (nid). Dans la mesure du possible, indiquer l'arbuste hôte.
Photos : Vincent Le Boullec, Céline Grassi, Laurent Palussière, Laurent Mahé, Anne Tinchant et Tjitske Lubach.